L'engin de la mort suite et fin...

Publié le par funny face

Afin de ne pas vous alarmer avec un suspense insoutenable... je n'ai pas tué ou jeté le vélo, je vous rassure IL-VA-BIEN!
Moi en revanche j'ai failli perdre l'usage de mes jambes et pendant plusieurs jours ce n'est qu'au prix de douleurs innommables que je parvenais à rentrer dans ma baignoire ou à me relever d'une chaise ou d'un canapé.
Mais revenons à ce jour maudit...
Presque 17h30, la nuit va tomber... il est temps de rentrer. La main fébrile parvient à détacher le vélo de ses liens. Malgré les larmes qui affluent le long de mes joues à la vue du vélo, je parviens à remonter dessus.
Première constatation il fait froid...
La sortie du centre est la partie facile... c'est tout en descente (ben oui le matin ça monte le soir ça descend!). Le vent siffle dans mes oreilles -normal je viens encore de perdre mes écouteurs! - on dirait qu'il neige y a comme des flocons tout froid sur mes joues. Ah non excusez-moi de la méprise ce ne sont que mes larmes qui gèlent sur mon visage (j'exagère un peu mais sinon comment faire pour me faire plaindre?!).
Puis arrive ce que je redoutais tant... ça monte! Et ça va monter pendant encore un long moment. Courageusement je pédale... et je pédale... et je pé-dale... et euh euh euh je-eu pé-da-leuh... Arghhh ça monte toujours ça n'en fini plus.
J'y arriverais jamais! Je vais aussi vite qu'un antéchrist en devenir qui vient de découvrir qu'il peut se mettre debout et avancer en se tenant de table en table. Ma vue se brouille... Ah oups c'est mon bonnet qui glisse!
Je décide de marcher... la marche c'est bien. De toute façon si on avait été crée pour faire du vélo on n'aurait pas de jambes mais des roues non? (comment ça je suis pas logique????). Alors je pousse mon vélo jusque vers chez Rain Man. Parce que là ça redescend. Marcher ce n'est pas sans risque... Parce qu'à un moment un camion se gare sur mon petit bout de trottoir le long de la route hors agglomération... Je suis obligée de descendre sur la route pour passer... on me klaxonne. Heureusement j'ai des mouffles sinon ils l'auraient mon majeur, non mais!
Et donc là voilà enfin la descente salvatrice... De nouveau ça va vite, je n'ai plus le vent qui souffle... ben oui à pieds j'ai eu amplement le temps de résoudre mon problème d'écouteurs! Et puis... ben après ça remonte à nouveau.
Je tente de m'y remettre mais c'est dur... non pour de vrai c'est tout dur... j'ai les cuisses tétanisées (et je pense que le froid y est aussi un peu pour quelque chose!). Un feu rouge, je m'arrête (oui parce que je hurle suffisament sur les c-°@@@rd de cyclistes qui ne respectent pas les feux et que l'on est oblligé de redoubler toutes les trois minutes!). A priori je dois être dans l'angle mort du passager de la voiture à côté de moi car il est en train d'ouvrir sa portière sur moi... j'avance donc pour éviter l'obstacle et là une voiture garée sur la droite ouvre aussi sa portière. Je freine brusquement, je me prend tout de même un petit coup de portière!
Le feu passe au vert, je n'en peux plus de rouler... Je veux descendre. Je m'arrête. Je tente de descendre... j'enlève mes fesses de l'engin de la mort et... Ben je suis bloquée. En tentant de m'extirper du piège je manque de tomber, un passant sur qui j'ai manqué de m'écrouler me regarde. Ben quoi t'as jamais vu quelqu'un qui peut plus lever ses jambes et qui peut plus sortir d'un vélo????
M'enfin j'arrive à la maison.
Alors là je dois vous dire un truc. C'est que j'ai un soucis avec le local à vélo de mon immeuble... D'abord j'ai cru que je savais pas où il était (mais après discussion avec coloc' j'ai bien identifié sa localisation), puis j'ai une clée qui rentrait dans une serrure... Je me suis dit bingo! Sauf que malgré les tentatives d'intimidation, malgré les tirages-poussages de porte... rien n'y fait je n'arrive pas à l'ouvrir. Donc en conclusion: je dois monter et descendre l'engin de la mort sur 3 étages à chaque utilisation.
J'y parviens donc. Je prépare à manger pour le london calling du soir, j'informe mon géniteur de mon retour sans anicroches à la maison. J'ai plus de jambes... je me dis qu'un bain chaud sera le bienvenu pour décontracter tout ça.
Ah malheur... je ne parviens pas à me relever de la baignoire. Et si j'y restais... en ajoutant de l'eau chaude jusqu'au retour de coloc' en fin de semaine je devrais pouvoir survivre. Je suis sûre que je n'aurais pas de problèmes de déshdratation et pour la nourriture... peut-être que le savon et l'éponge c'est nourrissant? et en dessert des sels de bain et du bain moussant devraient faire l'affaire?
Ah oui mais les filles du london calling (et le garçon qui part au japon!)... je peux pas les planter là. Par des ruses de sioux je parviens à m'extraire de l'eau.
J'ai mal!
Enfin maintenant j'ai plus mal... mais j'aime pas la grève, j'aime pas le vélo et j'avais plus de genoux ni de cuisses.
On ne m'y reprendra plus... le boulot à vélo c'est fini! On se contentera de faire des courses en VTT c'est tout!
J'vous laisse y a la faucheuse qui revient me chercher elle dit que j'ai pas le droit de m'enfuir comme ça que c'est de la triche que c'est pas du jeu!

Publié dans Râlerie

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O
Tout pareil que toi pour le velo. Départ nord est de paris arrivée sud ouest. Total 2h30 de vélo, failli me prendre une amende parce que je roulais sur le trottoir. (a ma décharge c'est pas facile de lire les noms de rues derriere un bus et a cote de motard), des pIetons et des motards sur la piste cyclable. Des mes qui font du 2 a l'heure sur du velo avec un téléphone sur les oreilles, et des pietons idiots, et surtout le luxe de faire du vélo a Paris les pots d'echappement dans la figure. Vivement demain!
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